Le chant des profondeurs

L’Antarctique s’étendait à désavantage de vue, un désert glacé où le silence pesait plus lourd que la neige accumulée sur la liégeois. Le foyer de recherche scientifique, perdu dans cet autocratique à 0%, semblait minuscule figures à l’immensité du panorama. Ici, le sourde mordait la peau, le vent sifflait des promesses inaudibles et l’horizon n’offrait qu’une effigies d’éternité. Pourtant, sur de nombreuses journées, des éléments d’inhabituel troublait la routine des chercheurs. L’une d’entre eux, une anthropologue renommée, s’était mise à manifester des comportements inexpliquées. La voyance par sms n’avait jamais eu vie dans un système régi par la science, mais elle semblait s’être imposée malgré tout. Chaque matin, elle émanait seule sur la bombe et traçait dans la neige des symboles complexes, qu’aucun d’entre eux ne pouvait identifier. Des cercles, des spirales, des lignes imbriquées les unes dans mes collègues, de façon identique à un langage oublié façonnés dans l’ivoire gelé du continent. Parfois, elle restait figée des lustres parallèlement, les yeux plus grands ouverts, le regard perdu dans le vide. Lorsqu’on la retrouvait, ses lèvres murmuraient des messages dans une langue inconnue. Aucun lexique ne pouvait les traduire, et cependant, ils portaient une valeur troublante, par exemple si une information cherchait à déloger du plus important du destin. La voyance par message, alors même que reléguée aux pratiques impénétrables, semblait sembler devenue un canal d’une communication venue d’ailleurs. Les traitant de santé observaient ces phénomènes avec nihilisme, recherchant une excuse rationnelle. Peut-être le dédaigneux affectait-il ses chakras, par contre était-ce un trouble provoqué par l’isolement perçante. Mais dans le cas ou les premiers relevés révélèrent que les caractères réalisés correspondaient à des structures enfouies sous la psyché, la foi rationnelle vacilla. La voyance par sms, fréquemment perçue notamment une technique contemporain et anodine, prenait ici une force nouvelle, comme si un message oublié tentait de déguerpir la surface du physique. La neige tombait mollement, recouvrant les signes évident que quiconque ne soit à même de les régler en détail. Pourtant, n'importe quel nuit, de nouveaux apparaissaient, extrêmement plus complexes, grandement plus spécifiques. Quelqu’un, ou quelque chose, parlait par elle. Mais à qui s’adressait ce message, et que voulait-il prévenir ?

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